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étudiants marocains
5 décembre 2010

voltaire

Voltaire : Candide : Résumé et analyse

Biographie de Voltaire :

Après des études de rhétorique et de philosophie chez les jésuites, ainsi que des études de droit, François Marie Arouet, dit Voltaire, opte pour la carrière littéraire. L’abbé de Châteauneuf l'introduit alors dans les milieux mondains et libertins parisiens. Sa vie entière oscille entre succès mondains et littéraires, exils en Angleterre et en Prusse et séjours à

la Bastille. En

effet, derrière l'habile dramaturge et l'homme d'affaires fortuné, travaillait le philosophe épris de tolérance qui lutta avec détermination et humour contre l'intolérance et le fanatisme religieux. Les écrits de Voltaire, comme le fameux 'Candide', ont influencé les Lumières et restent encore aujourd'hui un modèle d'humanisme. Mort en 1778, il est porté en 1791, après

la Révolution

, au Panthéon.


Présentation de l'oeuvre :

- genre : roman a tendance philosophique. A travers le personnage de Candide, voltaire nous montre l'absurdité d'être toujours optimiste.

- résumé : Le jeune Candide vivait heureux chez le baron de Thunder-ten-tronckh, en Westphalie. Dans le même château, le précepteur Pangloss professait un optimisme béat. Candide partageait cette plénitude d'autant plus qu'il était amoureux de Cunégonde, fille du baron. Un jour, ce même baron surprend leurs amours et chasse Candide.
Son existence ne sera plus qu'une suite de malheurs. Enrôlé de force, il assiste à une horrible bataille, déserte et passe en Hollande. Il y retrouve son précepteur rongé d'une affreuse maladie, et apprend que tous les habitants du château ont été massacrés. Recueillis par un bon anabaptiste, ils arrivent à Lisbonne juste au moment du terrible tremblement de terre; le navire fait naufrage, leur bienfaiteur est noyé:

la Providence

n'épargne qu'un criminel... Les deux hommes errent parmi les cadavres et les décombres ; une parole imprudente les fait condamner par l'Inquisition. Pangloss est pendu ; Candide en sera quitte pour être seulement « prêché, fessé, absous et béni », après quoi il retrouve Cunégonde, miraculeusement échappée du massacre de sa famille. Il est alors amené à tuer deux personnes et s'enfuit en Amérique. Il doit abandonner Cunégonde et se réfugie auprès des Jésuites du Paraguay dont le colonel n'est autre que le frère de Cunégonde, lui aussi survivant. Pourtant, une dispute s'élève entre eux, et Candide, pour la troisième fois meurtrier, pourfend son adversaire.
Il échappe de justesse aux sauvages Oreillons et séjourne au merveilleux pays d'Eldorado où les cailloux sont des diamants. Il en repart comblé de trésors et rencontre, à Surinam, un pauvre esclave qui lui conte ses malheurs. Après bien d'autres mésaventures, il arrive à Venise où il dîne avec six rois détrônés, venus au carnaval oublier leurs déboires. À Constantinople, il libère Pangloss miraculeusement sauvé, lui aussi, mais devenu galérien. Candide ruiné retrouve enfin Cunégonde enlaidie et aigrie par ses malheurs; il l'épouse néanmoins et s'installe avec ses compagnons dans une métairie où, renonçant à « pérorer », ils seront heureux grâce au travail qui éloigne « trois grands maux: l'ennui, le vice et le besoin ».

- structure générale : roman découpé en 30 chapitres constituant la vie de Candide


Personnages principaux :

- Candide : Il est, comme son nom l’indique, naïf et crédule. Il est transparent : " sa physionomie annonçait son âme " et donc simple d’esprit. Il croit dur comme fer la philosophie de Pangloss et ne l’abandonnera qu’a la fin du récit où il sera le seul à reprendre ses esprits et se mettre au travail.

- Pangloss : Pangloss est un disserte en tout point, il avance des théories inspirées de Leibnitz sur l’optimisme qui deviennent de plus en plus ridicule au cours du récit. Il finit même par en douter mais cela ne dure pas longtemps. Voltaire qui n’aime pas ce genre de personnage veut nous mettre en garde contre ce type de philosophe.

- Cunégonde : c'est la fille du baron de Thunder-Ten-Tronckh. Elle est la cause de l’expulsion de Candide. Son nom peut suggérer qu’elle attire plus par ses attraits sexuels que par son intelligence. C’est d’ailleurs pour sa beauté que Candide l’aime, une fois devenue laide, il n’en veut plus.

- Martin : Il est très terre à terre à cause de ses expériences malheureuses. Il donne de bons conseils à Candide qui sont tout le contraire de ceux de Pangloss puisqu’il est pessimiste. Candide aime débattre avec lui de leurs divergences d’opinion.

- Cacambo : Il est un des rares personnages avec la vieille et Martin à avoir les pieds sur terre et à donner de bons conseils. Il a apparemment de l’expérience car il sait quoi faire en toute circonstance. Il aide beaucoup candide.

- Jacques : Il est moins terre à terre que Cacambo mais il est très généreux, trop même. Il incarne l’humaniste qui malgré ses bonnes intentions est la victime de notre société cruelle. On peut voir que l’absence de réalisme de ce personnage peut être mortelle. Il aide néanmoins grandement Candide.


Thèmes : Esclavagisme, philosophie optimiste et pessimiste, la guerre, le crime, le manque d'argent, l'abus de pouvoir, le crime, l'hypocrisie, l'eldorado (rêve et perfection), relativité de la beauté, exploitation du travail d’autrui, ennui, ambition, volonté de développer ses talents.

Citations :

«Cela est bien dit, répondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin.»

« Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes »

Conclusion :

* La leçon que l’on peut tirer de ce livre est peut-être que ni le pessimisme de Martin (Pascal), ni l’optimisme de Pangloss (Leibtniz) ne mène à quelque chose. Il ne faut pas non plus finir comme le bon Jacques. La fin de ce livre nous dit qu’il vaut mieux nous retirer dans notre jardin et trouver notre propre harmonie sans s’occuper de toutes ces philosophies.

* Le récit paraît trop "téléphoné", tous les événements se résolvent trop facilement et les personnages se tirent trop facilement des situations difficiles. De plus tous les personnages censés êtres morts réapparaissent comme par enchantement à la fin.

* L’opposition majeure de ce livre se situe entre l’optimisme et le pessimisme. Ces idées s’affrontent sans que l’une puisse prévaloir sur l’autre.

* Voltaire pose la question de l’existence de la providence et de Dieu en faisant s’opposer des personnages d’avis différents afin de simuler un véritable débat.

* Tout le récit est une gigantesque parodie des romans de l’époque ponctué de l’ironie de Voltaire qui est présente dans tout les recoins du récit.


Définitions liées :

Déisme : Conception de Dieu, indépendante de toute religion, de toute dogme, et de toute Eglise, fondée soit sur un raisonnement philosophique chez Voltaire, soi sur une institution du cœur chez Rousseau.

Inquisition : Mot désignant à la fois la procédure ( créée par le pape Innocent III et aggravée par le Concile de 1215 ) chargée de poursuivre les hérétiques et la juridiction ecclésiastique devant laquelle étaient déférés les accusés d’hérésie , c’est-à-dire de manquement à la doctrine de l’église.

Métaphysique : Recherche rationnelle ayant pour objet la connaissance de l’élu absolu, les problèmes de l’existence de Dieu, de l’âme, du bien, etc.Le mot prend souvent un sens péjoratif chez les philosophes du XVIIIème siècle, désignant alors une conception gratuite de l’imagination ne s’appuyant sur aucun fait d’expérience.

Optimiste Leibnizien : Dans sa théocitée ( 1720 ), le philosophe allemand Leibniz cherche à innocenter Dieu de l’existence du mal. Il soutient que le monde actuel est le plus heureux, le meilleur parmis une infinité de mondes possibles. Optimiste radical car selon lui, le mal n’est qu’apparence et vue relative ou inadéquate.

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Commentaires
M
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M
Bonjour,<br /> <br /> <br /> <br /> L’intérêt que vous portez à Voltaire m’incite à vous indiquer ceci :<br /> <br /> <br /> <br /> Il y a deux ans une lecture attentive de sa Correspondance (treize volumes à la Pléiade) m’a conduit à publier un livre dont le contenu ne cesse de me surprendre, dans la mesure où la mise en relation de 1500 extraits environ de cette même Correspondance et des événements historiques sous-jacents ne paraît pas pouvoir laisser place au moindre doute sur le caractère délibérément faussé de l’image qui nous a été donnée de ce personnage. <br /> <br /> Je souhaiterais vivement que vous puissiez partager mon extrême surprise en consultant, si vous le voulez bien, la rubrique "livres" du site : www.cunypetitdemange.sitew.com<br /> <br /> Tout à la fin de cette rubrique, là où apparaît une reproduction de la couverture de "Voltaire – L’or au prix du sang", un clic sur le mot "Voltaire" (à gauche) vous permet d’accéder aux quarante premières pages du livre lui-même.<br /> <br /> Cette façon quelque peu abrupte de venir vers vous ne fait sans doute que rendre compte de mon propre désarroi, car, si je ne me trompe pas, un énorme travail de réinterprétation reste à faire, et non sans conséquences diverses…<br /> <br /> <br /> <br /> Très cordialement à vous,<br /> <br /> <br /> <br /> Michel J. Cuny
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